Institutions internationales - Le dollar : quo non ascendet ! - Quel avenir pour l'ECU (European Currency Unit) ? - La CEE court-elle à l'échec ?
Alors qu’à Stockholm, depuis la reprise de la Conférence sur le désarmement en Europe, les pays occidentaux cherchent à obtenir des garanties d’inspection et de contrôle des activités militaires, les États-Unis se trouvent confrontés pour leur part à l’humeur de certains de leurs alliés. Au sein de l’Otan, la Grèce de M. Papandréou multiplie les points de friction, allant jusqu’à envisager la non-reconduction du bail, renouvelé en 1983, concédant 4 bases aux forces américaines.
La rupture s’effectuerait en 1988 et selon la presse d’outre-Atlantique, le Pentagone étudierait un repli sur la Turquie. Dans le Pacifique, c’est la Nouvelle-Zélande, signataire de l’ANZUS (Australia, New Zealand, United States Security Treaty), un pacte militaire signé à San Francisco le 1er septembre 1951, qui refuse aux navires battant pavillon étoile l’accès à ses ports dès lors qu’ils ont une capacité nucléaire ; et l’Australie qui n’entend pas coopérer avec Washington pour le contrôle des essais du missile MX. Il est évident que de telles réticences irritent au plus haut point les autorités américaines qui voudraient bénéficier de l’appui sans réserve de leurs alliés au moment où elles reprennent leurs négociations stratégiques avec l’Union soviétique. Mais peut-on dire pour autant que les alliances en sont ébranlées ?
Le dollar : quo non ascendet !
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