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  • Revue n° 462 Février 1986
  • Afrique - Zimbabwe : entorses aux accords sur l'indépendance - Un tournant dans les conférences franco-africaines

Afrique - Zimbabwe : entorses aux accords sur l'indépendance - Un tournant dans les conférences franco-africaines

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - Zimbabwe : entorses aux accords sur l'indépendance - Un tournant dans les conférences franco-africaines  » Revue n° 462 Février 1986 - p. 176-183

En 1982, nous avions constaté que l’Afrique du Sud contraignait ses voisins à la défensive. Cette assertion semblait particulièrement vraie en ce qui concernait l’Angola, le Mozambique et la Rhodésie, devenue Zimbabwe. Le gouvernement de Harare (ex-Salisbury) aurait pu même craindre que les nombreux Rhodésiens de souche européenne réfugiés en Afrique du Sud, n’y confortassent les membres les plus conservateurs de la communauté blanche dans leur volonté de lutte pour maintenir les principes fondamentaux de l’apartheid. Il a conscience, en effet, de ce que la cohabitation des populations d’origines européenne et africaine ne saurait s’établir harmonieusement sur son territoire sans une évolution de Pretoria, évolution qui permettrait d’éviter de recourir à la violence pour rétablir en faveur des noirs l’équilibre faussé par la colonisation. Il sait que l’opinion sud-africaine est partagée au sujet de l’ancienne Rhodesie : les uns regardent la situation actuelle du Zimbabwe comme un exemple de ce que pourrait devenir l’Afrique du Sud soumise à une majorité noire ; les autres estiment qu’entre un pays, encore doté d’une économie de type colonial, et un État, déjà pourvu de tous les moyens de la puissance industrielle, aucune comparaison n’est valable. Ces derniers considèrent par conséquent qu’il est inutile de développer des tensions artificielles avec l’étranger, donc de les contraindre à la défensive, sous le prétexte de protéger les intérêts d’une communauté, alors que la simple dépendance économique obligera toujours les pays voisins à s’intégrer à l’économie sud-africaine, laquelle est appelée à se développer au bénéfice d’intérêts privés représentant l’ensemble des communautés.

Le président Botha, après son accession au pouvoir, avait adopté peu à peu une position proche de celle des milieux industriels d’Afrique du Sud. Il fut amené à réviser sa politique, depuis plusieurs mois, devant la montée de la violence et l’instauration d’une situation qui, aux yeux de l’opinion internationale, apparaît semblable à celle que connaissait la Rhodesie à la veille de l’ouverture d’une négociation dans laquelle des États extérieurs à l’Afrique ont joué le plus grand rôle, négociation qui a précipité la chute du régime accordant aux « Européens » la direction de l’État.

Les pays occidentaux, pour la plupart, sortent à peine d’une crise économique qui a usé les pouvoirs en place. Or, malgré les bonnes intentions de M. Botha, l’idée s’est imposée que la République sud-africaine représente la plus grande perversion que rencontre leur idéal de libéralisme et de démocratie et que cette perversion peut nuire aux effets de la propagande antisoviétique qu’ils mènent dans le Tiers-Monde. De plus, personne ne conteste le fait que le temps ne travaille pas pour le maintien des privilèges d’une communauté sur les autres ; au contraire, on considère comme fatale l’évolution vers un suffrage universel sans limitation d’aucune sorte, censitaire ou ethnique. Aussi, les démocraties occidentales, ouvertement ou non, espèrent-elles pouvoir conduire l’évolution sud-africaine vers un régime multiracial qui ne serait pas dominé par un parti unique d’obédience marxiste. C’est pourquoi, ainsi qu’elles ont soutenu, en Rhodésie, les efforts de l’évêque Muzorewa pour accéder à la position d’arbitre entre deux mouvements de libération d’importance à peu près égale, elles paraissent donner la plus grande publicité aux activités que Mgr Tutu, Prix Nobel de la paix, déploie en faveur d’une solution non violente et non marxiste du problème sud-africain. Dans la situation spécifique de l’Afrique du Sud, il ne s’agirait pas d’établir un arbitrage au niveau des partis, d’essayer de promouvoir à l’avance un système de relations entre les différentes ethnies noires pour interdire à la plus nombreuse de dominer les autres et pour empêcher qu’une idéologie ne se présente comme la seule instigatrice de l’émancipation des Noirs. Il ne semble pas que cela puisse conduire à une solution acceptable du problème de l’apartheid : un parti structuré, s’appuyant sur une ethnie dynamique, serait presque fatalement, comme en Rhodesie, le principal bénéficiaire d’une révolution. En revanche, cela fortifie la résistance des blancs qui, en Afrique du Sud, voient dans l’évolution du Zimbabwe l’exemple à éviter de suivre. Cela oblige M. Botha, pour des raisons électorales (la communauté blanche étant soumise à un régime démocratique), à temporiser, ce qui signifie, en l’occurrence, qu’il ralentit, au moins temporairement, l’évolution constitutionnelle. En raison des pressions internationales, M. Botha est également conduit à mener, à l’égard de ses voisins, une politique plus défensive qu’au début des années 1980.

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Zimbabwe : entorses aux Accords sur l’indépendance

Un tournant dans les conférences franco-africaines

 
 

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