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  • Revue n° 463 Mars 1986
  • Afrique - Angola : conséquences actuelles d'une décolonisation ratée - La Libye et la guerre des pauvres au Sahel

Afrique - Angola : conséquences actuelles d'une décolonisation ratée - La Libye et la guerre des pauvres au Sahel

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - Angola : conséquences actuelles d'une décolonisation ratée - La Libye et la guerre des pauvres au Sahel  » Revue n° 463 Mars 1986 - p. 192-200

Angola : conséquences actuelles d’une décolonisation ratée

La situation de l’Angola sur les plans politique et économique est toujours incertaine au début de cette année 1986, soit 10 ans après l’indépendance (novembre 1975). Les autorités de cet État en rendent responsables les difficultés qu’elles ont connues dès leur prise de pouvoir, par suite du départ massif des colons et techniciens portugais, la guerre que leur impose l’Afrique du Sud et les réticences qu’elles rencontrent pour attirer des investissements occidentaux. Sans nier la réalité de ces causes, les observateurs admettent de plus en plus volontiers que l’État angolais souffre d’un défaut originel : celui d’avoir dû le choix de son équipe dirigeante aux représentants de l’ancienne puissance coloniale et non à la volonté populaire qu’auraient pu exprimer tous les mouvements ayant lutté pour sa décolonisation. Le choix des Portugais a porté évidemment sur le parti dont l’idéologie était la plus proche de celle des hommes qui conduisaient alors la révolution de Lisbonne (avril 1974). Or, le MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola), qui avait joué un grand rôle dans les combats de la libération et qui avait souffert, plus que quiconque, de la répression portugaise, était devenu un parti de cadres dont le moins qu’on puisse dire est qu’il ne représentait plus la majorité paysanne du peuple angolais. Formés de citadins, métis ou asimilados, c’est-à-dire, suivant le système de colonisation du Portugal, « intégrés » à la population métropolitaine, ces cadres n’étaient pas assez nombreux pour assurer la relève des emplois techniques abandonnés par les Portugais et pour enraciner leur parti dans un territoire de presque 1 250 000 kilomètres carrés, où leurs concurrents s’appuyaient sur des autorités disposant de la puissance traditionnelle.

En 1975, le rôle joué par les acteurs de la révolution portugaise fut donc déterminant pour l’avenir de l’Angola. Un des derniers hauts-commissaires de la métropole à Luanda, l’amiral Rosa Coutinho, soucieux de préserver les bonnes relations entre le Portugal et le nouvel État indépendant, anxieux surtout d’éviter que le départ des Portugais n’entraînât une situation chaotique, voulut favoriser l’installation au pouvoir d’un parti unique. Il choisit celui dont les cadres lui paraissaient les plus compétents, en fait, ceux du mouvement implanté dans la capitale, donc ceux qu’il connaissait le mieux. À l’époque, le « Mouvement des forces armées » (MFA), sur lequel l’amiral Coutinho avait une certaine influence, dominait les partis politiques à Lisbonne. Il souhaitait remplacer le projet de communauté afro-lusitanienne, esquissé par le général Spinola, projet auquel il reprochait son caractère trop juridique, en créant des liens moins visibles mais plus solides entre des partis métropolitain et africains, issus d’armées révolutionnaires et dotés d’idéologies à peu près identiques. À cette époque, c’est-à-dire durant le premier semestre 1975, les dirigeants militaires du MFA espéraient, en effet, pouvoir constituer, à la manière algérienne, un parti qui pût être l’interprète de l’Armée, demeurant au pouvoir, auprès de la population. Le choix en Angola s’était donc porté sur le MPLA pour une triple raison : sa bonne implantation dans la capitale, la culture lusitannienne de ses cadres et du plus grand nombre de ses militants, le soutien que lui apportait l’URSS, soutien que le MFA espérait obtenir pour lui-même afin de consolider sa position au Portugal.

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