Les sous-officiers de l’Armée de terre

L’Armée de terre dispose, en temps de paix, d’environ 60 000 sous-officiers de carrière ou sous contrat, dont 9,5 % de femmes (ce texte ne traite pas des sous-officiers du contingent). Par le volume qu’il représente et par le rôle qui est le sien, le corps des sous-officiers occupe une place prépondérante au sein de l’armée, place accentuée par sa position charnière entre le corps des officiers qu’il alimente dans des proportions importantes, et celui des militaires du rang où il puise à son tour une partie non négligeable de sa ressource.

Le sous-officier contribue à assurer la permanence de l’encadrement des formations, tous les jours de la semaine, pendant et hors des heures de service. Si les officiers sont mutés en moyenne tous les trois ans, si les appelés se renouvellent chaque année, le sous-officier reste en général dans une même formation de 6 à 9 ans. Il est aussi un élément essentiel de la solidité de l’Armée de terre en raison de sa compétence technique. À la fois cadre, militaire et technicien, son rôle est complexe et de toute première importance.