Marine - Activité et renouvellement des navires - Perspectives en lutte anti-sous-marine (ASM)
Pour soutenir en ambiance hostile la politique extérieure du pays et défendre ses intérêts, il faut disposer d’aptitudes au combat, les montrer, et pouvoir les conserver dans la durée en les utilisant éventuellement et en les renouvelant autant que nécessaire. L’expérience actuelle de la Marine qui maintient depuis six mois dans l’océan Indien des renforts importants, dont rien ne permet de dire quand ils seront retirés, montre qu’une telle politique est à la portée de notre pays. Cependant, l’évolution technique rend les systèmes d’armes de plus en plus coûteux, et donc moins nombreux. Il deviendra plus difficile de conserver en plusieurs points une aptitude à tous les combats, d’autant plus qu’il y a une grande différence entre le soutien courant à grande distance d’une force de présence et ce qui est nécessaire à un groupe aéronaval en action intensive à la même distance. Un effort accru de gestion de nos moyens s’impose.
Pour ce qui concerne la Marine, les sollicitations extérieures se multiplient alors que son volume s’amenuise et que les ressources consacrées à son entretien sont limitées. Il y avait 126 bâtiments de combat et de soutien le 31 décembre 1987. Il n’y en aura plus que 119 à la fin de 1988 et 112 un an plus tard.
Une nouvelle physionomie de l’activité
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