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  • Revue n° 334 Juin 1974
  • L'armée en Amérique latine : le cas uruguayen

L'armée en Amérique latine : le cas uruguayen

Jeanne Revers, « L'armée en Amérique latine : le cas uruguayen  » Revue n° 334 Juin 1974 - p. 79-88

Jeanne Revers, spécialiste des problèmes d’Amérique Latine, a retracé dans un précédent article (voir notre numéro de mai 1974) l’historique de l’interventionnisme militaire dans le sous-continent. Elle dégage ici les caractères spécifiques de ce phénomène en Uruguay où, devant une situation économique difficile et le terrorisme tupamaro menaçant les structures de l’État, l’Armée a été appelée à rétablir l’ordre et a imposé, par le coup de force de février 1973, sa volonté à un pouvoir civil dont elle a cependant gardé la façade. En dépit de la pente naturelle à laquelle est exposé tout régime autoritaire, celui de l’armée uruguayenne connaît certaines limites en raison de l’enracinement profond de la tradition démocratique dans ce pays et de la menace d’éclatement à laquelle l’armée se verrait exposée si elle voulait assumer la totalité du pouvoir.

L’Uruguay avait pu longtemps se targuer de jouir de l’un des régimes les plus démocratiques de l’Amérique latine. Une fois apaisés les troubles initiaux et raffermies les structures nationales, il ne connut plus, à partir de 1899, que des gouvernements civils normalement élus. Allant encore plus loin dans la voie du libéralisme, il se dota même par deux fois d’un exécutif collégial, le président de la République, assisté d’un Conseil National d’Administration de 1919 à 1933, disparaissant complètement pour abandonner ses fonctions à ce Conseil de 1962 à 1967. Ce système consacrait le principe de la coparticipation au pouvoir des deux principaux partis (colorado et blanco), un tiers des membres du Conseil devant appartenir à celui d’entre eux qui avait obtenu le moins de voix ; la coparticipation était appliquée également dans tous les rouages de l’Administration et dans les directions des « Organismes Autonomes » qui, avec les progrès de l’étatisation, s’étaient multipliés dans les secteurs les plus divers de l’économie (la compagnie de navigation aérienne PLUNA, le service océanographique et de pêche SOYP, les chemins de fer, la société ANCAP : pétrole, alcools et ciment, l’électricité et le téléphone UTE, etc.). L’importance des classes moyennes, qui représentent presque l’ensemble de la population et de l’urbanisation (82 % des habitants : Montevideo seule en abrite environ le tiers) coïncidait avec un progrès social dû à des mesures généreuses qu’autorisait alors un commerce extérieur florissant (extension de la sécurité sociale, fixation dans plusieurs cas de l’âge de la retraite à 55 ans…).

Les formations politiques qui alternaient au pouvoir et se partageaient à peu près à égalité les suffrages, ne se différenciaient que par des nuances : le parti colorado représentait plutôt l’opinion citadine et libérale, le parti blanco ou « nationaliste », les milieux ruraux et conservateurs.

Quant à l’armée, composée de volontaires et assez faible, elle se tenait constamment à l’écart des affaires publiques, la plupart des officiers possédant des attaches avec le parti colorado mais se montrant très fiers des institutions démocratiques de leur pays.

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