L’histoire de Kaliningrad en fait une ville symbole de l’articulation stratégique entre l’Allemagne et la Russie, entre la Baltique et le continent. Aujourd’hui enclavée, elle est le point focal d’une possible tension régionale qu’explore l’auteur avec un scénario de crise.
Kaliningrad, enclave russe dans l’espace de l’Otan
Kaliningrad, the Russian Exclave in NATO
Kaliningrad is indeed a symbolic city, which represents the strategic relationship between Germany and Russia that is nestled between the Baltic and the Continent. Today, landlocked, it is the focal point of a possible regional tension that the author explores through a crisis scenario.
Königsberg, aujourd’hui Kaliningrad, a une histoire qui remonte au Moyen Âge et à l’Ordre Teutonique. Elle a reçu sa charte en 1286 et rejoint la Ligue hanséatique en 1348.
Pendant la période d’entre-deux-guerres, Königsberg fut la capitale de la Prusse-Orientale qui était séparée du reste de l’Allemagne par le corridor de Dantzig (aujourd’hui Gdansk). Ce couloir donnait à la nouvelle Pologne un accès à la mer Baltique. Il fut aussi une cause directe de la Seconde Guerre mondiale qui commença par le bombardement, le 1er septembre 1939, des fortifications polonaises par le cuirassé Schleswig-Holstein en visite « amicale » à Dantzig.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Königsberg fut occupée par les troupes soviétiques et rattachée à l’URSS sous le nom de Kaliningrad. Pendant la guerre froide, Kaliningrad jouait un rôle important dans la stratégie soviétique, notamment comme siège du quartier général de la flotte Baltique qui avait une base importante à Baltiisk.
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