Les forces clandestines sont un outil unique et indispensable pour la préservation de la souveraineté nationale. Il peut y avoir des interactions possibles avec les forces spéciales mais leurs champs d'action resteront par nature distincts. Fusionner ces deux types de forces serait une erreur grave.
Forces spéciales, forces clandestines : dissemblances, synergies, interopérabilité
Espionage and Secret Forces: Differences, Collaboration, Interoperability
Espionage is a useful and indispensable tool for the preservation of national sovereignty. Interactions with special forces is possible, but their fields of action remain separate by nature. Fusing these two types would be a grave error.
Le format des forces clandestines prête régulièrement à discussion. Un rapport parlementaire consacré aux forces spéciales vient d’évoquer à nouveau ce sujet. Une des thèses développées par les auteurs a déjà trouvé un large écho : l’action stratégique française doit être repensée.
Le modèle qui la régit distingue deux acteurs majeurs : le Commandement des opérations spéciales (COS) et le Service action (SA) de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Il incombe au premier de conduire la guerre spéciale et au second, les opérations clandestines.
Depuis la création du COS en 1992, la répartition de leurs rôles et l’affectation de leurs moyens ont souvent suscité le débat.
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