Malgré l’opération Harpie lancée en 2008, l’orpaillage illégal en Guyane est synonyme d’insécurité, de problème de santé publique, de destruction de l’environnement et de préjudice financier. Pour faire face à ce fléau, la réponse doit être militaire, judiciaire, économique et diplomatique ; mais ces conditions ne sont pas réunies.
Lutte contre l’orpaillage clandestin en Guyane : ce n’est pas gagné !
The Fight Against Covert Gold Panning in French Guyana: Still Not Won!
Despite operation Harpie launched in 2008, illegal gold panning in French Guyana is synonymous with insecurity, public health problems, the destruction of the environment, and financial damage. To confront this scourge, a military, judicial, economic, and diplomatic response is required; but these conditions have not been amassed.
La Guyane, territoire mythique à l’autre bout du monde, recèle à la fois l’or vert et l’or jaune. Près de 95 % de sa surface est couverte de forêt équatoriale et son sous-sol aurait un potentiel aurifère estimé à plus de 300 tonnes. L’El Dorado existe donc bien. Près de 10 000 garimpeiros (orpailleurs en brésilien) exploitent l’or guyanais illégalement. Ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Que faire ? Orpaillage illégal signifie insécurité, problème de santé publique, destruction de l’environnement et préjudice financier. La réponse doit être militaire, judiciaire, économique et diplomatique. Aujourd’hui toutes ces conditions ne sont pas réunies.
L’opération Harpie
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