L’homme ou la nature ?
La longue énumération des effets nocifs de l’activité débordante des hommes remplit les pages de ce gros volume. Elle est monotone, malgré l’importance et l’intérêt du sujet. Elle est désespérante aussi, car l’auteur n’indique guère de remèdes contre la pollution des océans, de l’atmosphère des villes, des rivages, des rivières, contre la déforestation, contre la disparition des espèces animales… la dégradation de notre environnement semble inéluctable et à terme mortelle. Car il ne suffit pas d’affirmer qu’il faut considérer à la fois l’homme et la nature et accorder à chacun les attentions et les soins qu’il mérite pour apporter une solution à un des problèmes les plus graves de notre temps.
Il faut donc considérer cet ouvrage comme un catalogue, clairement rédigé, des dangers que la civilisation moderne fait peser sur elle-même et dont l’opinion publique commence seulement à prendre conscience et doit être davantage informée. ♦