Adieu Congo
Reportage très vivant sur les premiers mois de l’affaire congolaise, marqué par un sentiment non déguisé de sympathie envers les Belges, d’irritation mêlée d’amusement envers les Congolais, ce livre rappelle des faits qui ne sont pas bien anciens, mais que l’actualité a déjà emportés dans son tourbillon. L’auteur ne cache nullement son opinion que « le complexe noir est au Congo l’auxiliaire de la subversion communiste », utilisant une situation favorable, profitant d’une occasion, pourtant prévisible, mais que les désaccords entre les Occidentaux, dus au capitalisme international, n’avaient pas permis de modifier à temps.
Cette conclusion, l’histoire la ratifiera ou non. On cherchera surtout dans le livre de Paul Ribeaud une suite de témoignages sur des choses vues et vécues. ♦