Journal de la prise d’Alger
Le capitaine de frégate Matterer était second à bord d’un des bateaux de l’escadre de l’Amiral Duperré qui conduisit et appuya le corps de débarquement français à Alger, en 1830. Son journal, écrit heure par heure, sans aucune prétention littéraire, est très vivant et très évocateur. C’est un véritable reportage, qui prend tout son intérêt du fait qu’il n’a subi aucune retouche et livre les réflexions d’un témoin devant les événements au moment précis où ils se produisaient. Le lecteur peut suivre ainsi le déroulement de la pensée de l’auteur, ses enthousiasmes, ses étonnements, ses colères et ses « grognements » – car il n’y avait pas que dans la Grande Armée qu’il existait des « grognards ». D’une lecture agréable et amusante, ce journal très court est agrémenté de commentaires fort clairs, qui situent ce que raconte Matterer dans le cadre de l’opération d’ensemble. ♦