Grandes découvertes du XXe siècle
Les conquêtes de la science, les développements de la technique se succèdent à une cadence si rapide qu’il est difficile d’en suivre l’évolution. Pourtant chacun d’entre nous, sans toutefois s’astreindre à une lecture trop ardue ou trop détaillée, souhaite connaître l’essentiel des acquisitions récentes.
L’ouvrage que vient de publier la Librairie Larousse et consacré aux Grandes Découvertes du XXe siècle, permet d’exaucer ce souhait. Grâce à lui un esprit curieux, mais non scientifique et ne possédant pas de culture mathématique, peut pénétrer d’une façon attrayante, autrement que par des articles de journaux, fragmentaires par nature et par nécessité, l’ensemble du domaine des grandes découvertes de notre époque : four solaire, utilisation des marées, énergie nucléaire, électronique, aviation supersonique, bathyscaphe, radioastronomie, etc.
Sous la direction de l’un des plus jeunes membres de l’Académie des Sciences, Louis Leprince-Ringuet, Professeur à l’École Polytechnique, bien connu pour ses travaux sur les rayons cosmiques et l’énergie atomique, des spécialistes de très haute compétence ont rédigé les divers chapitres. Citons Félix Trombe, réalisateur du four solaire de Mont-Louis ; André Turcat, ingénieur et pilote d’essai du Gerfault, le premier en Europe ayant franchi le mur du son en vol horizontal ; Pierre Wilm, recordman, avec le bathyscaphe, de la plongée sous-marine ; les astronomes Paul Couderc et M. Denisse, spécialistes, l’un de l’évolution de l’Univers, l’autre des émissions radiomagnétiques du Soleil et de la galaxie ; Robert Gibrat, animateur de l’usine marémotrice de la Rance ; Jules Guéron, directeur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ; les professeurs Charles Fert et Maurice Francon auxquels le microscope électronique et le microscope à contraste de phase doivent beaucoup de leurs progrès ; Henri Portier, directeur des Études à l’École supérieure d’électricité, section radio ; le professeur Georges-Albert Boutry, l’un des grands animateurs de l’électronique française ; Pierre Baranger, professeur de chimie à l’École Polytechnique, etc.
Mais ce qui constitue l’originalité des Grandes Découvertes du XXe siècle et surprendra agréablement le lecteur, c’est que ces personnalités mondialement connues sur le plan scientifique, se sont astreintes à écrire en une langue simple, accessible au profane possédant une certaine culture générale. Des photographies, de très nombreux dessins et schémas, de belles planches en couleurs, un vocabulaire et un index alphabétique aident encore à la compréhension.
Tout a été mis en œuvre pour rendre attrayante la lecture, pour établir un pont entre le monde jusqu’alors fermé des savants et des hauts techniciens modernes et le public non initié avide de connaître, de comprendre, de ne pas rester loin en arrière du grand mouvement de la découverte et du progrès. ♦