The National Gendarmerie–The feminisation of the mobile gendarmerie
Gendarmerie nationale - La féminisation de la gendarmerie mobile
C’est en 1983 qu’un décret autorise l’accès des femmes aux corps des officiers et des sous-officiers de la gendarmerie. La féminisation est ainsi, à l’échelle de l’histoire de la Gendarmerie nationale, une évolution récente. Pour autant, depuis plus de trente ans, notamment après la suppression des quotas au recrutement en 1998, les lignes ont progressivement mais considérablement bougé.
Aujourd’hui, la gendarmerie compte dans ses rangs plus de 16 000 femmes sous statut militaire, soit 16,6 % des effectifs militaires. S’agissant en particulier des sous-officiers de gendarmerie (SOG), le taux de féminisation dépasse désormais 12 % du corps et 20 % du volume annuel recruté. Les femmes ont peu à peu investi l’ensemble des fonctions et spécialités, qu’elles soient opérationnelles ou de soutien. Ainsi, les femmes gendarmes peuvent être enquêtrices, motardes, maîtres de chien, secouristes en montagne... L’unité emblématique qu’est le GIGN accueille également depuis plusieurs années des femmes sous-officiers au sein de ses forces opérationnelles. Seul un bastion demeurait résolument fermé aux SOG féminins : la gendarmerie mobile (GM). Soucieux de faire évoluer l’Institution avec son temps, le directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN) décide, en juillet 2014, d’expérimenter la féminisation d’unités de la GM. Une évolution forte, réfléchie et anticipée dans ses modalités, afin de se donner toutes les chances de réussite.
Pourquoi la féminisation de la GM ?
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