L’année ferroviaire 1951
L’année ferroviaire 1951 est conçue pour la cinquième fois selon le plan très intelligent qui caractérise les publications précédentes. Le volume actuel contient des articles de haute valeur dus à des écrivains, des économistes et des techniciens.
Cette année, c’est à M. Alfred Sauvy, directeur de l’Institut national d’Études démographiques, qu’a été demandée une étude essentielle sur la répercussion de l’évolution sociale sur le problème des transports ; selon lui, « seul le chemin de fer est techniquement et économiquement capable d’assurer, au cours d’une année, des transports de masses ». M. Dugas, directeur du Service technique de la Direction générale de la SNCF a traité de l’importante question de l’utilisation des différentes sources d’énergie dans les chemins de fer.
Plus spéciales, mais non moins intéressantes, sont les deux études consacrées par deux techniciens de qualité, M. Robert Lévi, directeur du Service des Installations fixes de la SNCF et M. Maxime Poncet, directeur de la Région Sud-Est de la SNCF à l’évolution des postes d’aiguillage et à quelques notes sur l’électrification de la ligne Paris–Lyon.
Enfin, c’est avec le plus vif agrément que se lisent les extraits de nombreuses œuvres littéraires depuis l’époque romantique jusqu’à nos jours publiés sous le titre suggestif : « Comment ils ont vu le chemin de fer. »
La deuxième partie comporte une documentation de première valeur sur les chemins de fer dans le monde, le personnel de la SNCF, son activité financière, son trafic, son matériel moteur et remorqué ainsi que ses installations fixes et que sa flotte car, ne l’oublions pas, la SNCF possède une marine qui doit, au cours de cette année, s’enrichir de trois unités sur ses lignes Calais–Douvres, Dunkerque–Douvres et Dieppe–Newhavon.