La voie maritime est le principal vecteur de mondialisation des échanges. Les armateurs français ont depuis longtemps pris conscience des enjeux énergétiques du transport pour bateau et se sont engagés résolument sur la voie de la transition énergétique, au risque d’une concurrence déloyale par d’autres puissances maritimes.
Le shipping sur la voie de la transition énergétique
Shipping on the Path of Energetic Transition
Maritime routes are the principal vector of the globalization of trade. French ship-owners have been aware for a long time of the energetic stakes of shipping transport, and have embarked resolutely on a path of energetic transition, with the risk of dishonest competition from other maritime powers.
Élément essentiel du développement économique et principal vecteur de la mondialisation des échanges, la voie maritime assure 40 % des échanges intracommunautaires et 90 % des échanges mondiaux. Elle est également dominée par un maître-mot : l’innovation. Ainsi, la recherche et l’exploitation pétrolière, la pose de câbles sous-marins ou les énergies marines renouvelables constituent aujourd’hui des secteurs en pleine expansion, celui des navires de services. Et ce, malgré la baisse du prix du baril qui entraîne actuellement un ralentissement purement conjoncturel de l’offshore pétrolier.
Parce qu’il fait battre le cœur du commerce international, le shipping se veut un acteur majeur de la lutte contre les effets du réchauffement climatique.
Grâce aux efforts engagés, le shipping ne représente qu’une faible part des émissions de CO2 globales. De 2007 à 2012, cette part est passée de 2,6 % à 2,1 %, alors que le trafic mondial a augmenté de 14 % sur la même période. Le transport maritime est aujourd’hui le mode de transport le plus propre à la tonne transportée avec cinq fois moins d’émissions de CO2 que le transport routier et treize fois moins que l’aérien.
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