Le cyberespace a atteint un stade de maturité le transformant en un champ d’investigation pour la sociologie. Les comportements sociaux ainsi créés doivent être étudiés pour mieux appréhender les enjeux de demain autour de la cybercivilisaton.
Pour une sociologie du cyberespace
For a sociology of cyberspace
The cyberspace has reached to a mature stage is a field of investigation for the sociology. The social components created in this way should be studied to better apprehend the issues of future around cyber civilization.
L’analyse du cyberespace met en lumière deux couches inhérentes à sa structure : la matérielle et la logique. Cependant, son entité ne peut se réduire à la robotique ou à l’intelligence artificielle. Porter un regard sociologique sur le cyberespace consiste non seulement à interroger sa dimension sémantique mais également à prendre conscience et reconnaître ce monde virtuel comme une société où les acteurs interagissent les uns avec les autres. En effet, si la technologie a permis une révolution des moyens d’information et de communication, il faut observer dans le même temps l’émergence d’une société nouvelle « interconnectée ».
Quels sens donner aux comportements sociaux des individus dans cette société virtuelle ? Dans quelle mesure la sociologie peut-elle éclairer la compréhension des comportements des acteurs dans une cybersociété connectée et donc permettre de perfectionner les analyses de cyberstratégie ? Autant de questions nouvelles qu’envisage une sociologie du cyberespace
Le cyber comme structure sociale et économique
D’après le dictionnaire Larousse, la sociologie se comprend comme « une étude scientifique des sociétés humaines et des faits sociaux ». Porter un regard sociologique pourrait apporter à la compréhension et définition du cyber. Selon François Géré, de l’Institut français d’analyse stratégique, « la cyberstratégie englobe l’ensemble des pratiques (…) visant à aménager et à utiliser le cyberespace afin de répondre aux objectifs fixés par l’autorité politique pour assurer la prospérité et la sécurité de la communauté des citoyens, en conformité avec les impératifs de souveraineté et d’autonomie de décision nationales, dans le respect des libertés matérielles (économie) et spirituelles (idéologie) ».
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