Toute activité humaine entraîne un certain degré de pollution et de nuisance. Les armées n’échappent pas à cette règle dans leur vie normale du temps de paix, mais elles en sont pleinement conscientes. D’une part elles cherchent à limiter strictement ce qui est de leur fait, d’autre part elles déploient d’importants efforts pour participer pleinement à la politique nationale de protection de l’environnement. L'auteur, administrateur civil au ministère de la Défense, responsable de ces problèmes auprès du directeur des Affaires juridiques, en porte ici le témoignage.
Armées et environnement
La mise en condition d’unités opérationnelles, mission principale des armées, entraîne la mise en œuvre de très nombreux véhicules, engins et matériels, la création d’installations industrielles, de ports, d’aérodromes et de casernements, l’utilisation de terrains d’exercice et de manœuvres et le déplacement d’unités sur l’ensemble du territoire.
Les armées sont donc nécessairement à l’origine de certaines nuisances dont les plus perceptibles sont celles dues au bruit (avions, tirs), à la pollution de l’eau et de l’air (activités industrielles, casernements, entretien des matériels), aux déchets (eaux usées et déchets solides) et aux atteintes portées à la flore et à la faune lors de l’instruction et de l’entraînement des unités.
Les forces armées françaises tendent à limiter ces nuisances au minimum par l’application des textes internationaux et nationaux relatifs à la protection de l’environnement et par la définition de conditions particulières d’emploi des matériels ou installations.
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