La surveillance des essais nucléaires est un impératif pour lutter contre la prolifération. L’Otice participe ainsi à cet objectif en déployant notamment des installations de détection tout en veillant à l’impartialité de son travail grâce à la rigueur de ses scientifiques.
L’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires
Organization of a treaty of complete ban on nuclear tests
The surveillance of nuclear tests is an imperative to counter against proliferation. The CTBTO contributes to this objective by deploying the detection facilities in particular, while ensuring the impartiality of its work thanks to its scientific rigor.
Un système de surveillance international mis en œuvre par l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (Otice) « surveille » le globe en permanence et vise à déceler le moindre indicateur d’explosions nucléaires d’origine guerrière ou civile ou bien d’activités sismiques.
Le Tice
Le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (Tice) interdit toutes les explosions nucléaires, qu’elles soient effectuées dans l’atmosphère, sous la mer, sur terre ou sous terre. Le traité a été ouvert à la signature des États en septembre 1996. Il comprend actuellement 183 États-membres dont 164 l’ont ratifié. Cependant, pour entrer en vigueur, le Tice doit être ratifié par 44 États détenteurs de la technologie nucléaire. Parmi ceux-là, 36 États ont déjà déposé leurs instruments de ratification. La Russie a signé le traité. Huit États doivent encore les rejoindre : la Chine, la Corée du Nord (RPDC), l’Égypte, les États-Unis, l’Inde, l’Iran, Israël et le Pakistan. Ce dernier pays est un observateur du traité. Seule la RPDC ne respecte pas la norme internationale interdisant les essais nucléaires établie depuis 1996. Et cela, malgré la condamnation de la communauté internationale et du Conseil de sécurité des Nations unies.
D’après l’Observatoire de la non-prolifération, l’Iran et l’Égypte donneraient des signes encourageants, le premier pays en reconnectant sa station de détection et le second en construisant une station sur son territoire. Le fait que la Chine ait décidé de transmettre des données est un bon signe. Il reste à convaincre les États-Unis. L’Otice fait remarquer que l’on n’a pas besoin de regarder bien loin pour trouver un exemple de ce que l’on peut faire quand on le veut. Après des années de négociations, le Plan global d’actions conjoint entre l’Iran et le P5 + 1 est entré en vigueur récemment.
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