La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) contribue à la sécurité des personnes dans nos approches maritimes. Avec un modèle original basé sur le bénévolat, elle participe à sécuriser les activités nautiques en croissance permanente mais doit trouver de nouvelles sources de financement pour répondre à ses missions de sauvetage devenues plus complexes.
Les sauveteurs en mer, un modèle exemplaire
The Rescuer on the Sea, an Exemplary Model
The SNSM contributes to the security of the people in our maritime approach. With an original model based on voluntary service, it participates to assure the permanently increasing nautical activities. However, it should find new financial resources in response of its rescue missions that are becoming more complex.
À l’aube de cette année 2017 qui est celle du 50e anniversaire de la SNSM, je suis heureux de l’occasion qui m’est offerte de faire « un arrêt sur image » sur cette belle association pour les lecteurs de la Revue Défense Nationale.
Voilà cinquante ans en effet, l’amiral Amman se trouvait être le maître d’œuvre de la modernisation de l’organisation du sauvetage dans nos approches maritimes. En fusionnant sous forme associative les deux sociétés de sauvetage et d’assistance aux naufragés, nées au milieu du XIXe siècle, il portait sur les fonts baptismaux la toute nouvelle, improprement appelée, Société nationale de sauvetage en mer.
La « Société centrale de sauvetage des naufragés » comme la « Société des hospitaliers sauveteurs bretons » structuraient en effet jusque-là, chacune de leur côté, le principe ancien de solidarité entre gens de mer, au profit de toutes les professions maritimes, navigantes ou actives sur le littoral. À leur mission – exercée à cette époque dans des conditions sans nul doute plus rudes qu’aujourd’hui – s’ajoutait souvent une vocation sociale et caritative au profit des familles de marins.
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