La Russie pratique une désinformation à large échelle, utilisant toutes ses ressources pour déstabiliser à l’extérieur. Si certains pays ont pris la mesure du risque, il n’en est pas de même pour d’autres, devenant de véritables passoires aux fausses informations manipulées par Moscou.
La lutte contre la désinformation russe : contrer la propagande sans faire de contre-propagande ?
Fighting Russian Disinformation: How to Counter Propaganda Without Creating Counter-Propaganda?
Russia practises large-scale disinformation, using all available resources to destabilise beyond its borders. Whilst some countries have recognised the scale of the risk, others have not done so and have become channels for the false information manipulated by Moscow.
« Russia Today et Sputnik ont été des organes d’influence durant cette campagne qui ont, à plusieurs reprises, produit des contre-vérités sur ma personne et ma campagne. (…) Il était grave que des organes de presse étrangers – sous quelque influence que ce soit, je ne le sais – aient interféré en répandant des contre-vérités graves dans le cadre d’une campagne démocratique. Et à cela je ne céderai rien, rien […] Russia Today et Sputnik ne se sont pas comportés comme des organes de presse et des journalistes, mais ils se sont comportés comme des organes d’influence, de propagande, et de propagande mensongère, ni plus, ni moins ».
Le président Emmanuel Macron, dans une conférence de presse conjointe avec le président Vladimir Poutine, le 29 mai 2017 à Versailles.
Il existe de nombreuses recherches sur l’influence russe (1), mais peu sur la désinformation qui est l’un des moyens utilisés et encore moins sur les manières d’y répondre. *
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