DCNS, héritier d’une longue histoire industrielle et navale, contribue directement à renforcer notre souveraineté nationale en développant des capacités industrielles spécifiques, bénéficiant à l’exportation de nos produits de défense et consolidant, dès lors, notre souveraineté économique au profit de notre défense.
La souveraineté économique au service de la souveraineté nationale
Economic Independence Serving National Independence
DCNS is the heir to a long industrial and naval tradition and contributes directly to the strength of our national sovereignty by developing special industrial capabilities that boost our exports in defence products and as a result consolidate our economic sovereignty to the benefit of our own defence.
Maîtriser les espaces sous-marins, c’est avant tout se donner une capacité souveraine nécessaire et suffisante pour remplir cet objectif ambitieux. En France, le terme de souveraineté n’est pas un mot ou un concept, c’est une réalité. L’outil de défense donne aux autorités politiques les moyens pour comprendre et agir avec la déclinaison des grandes fonctions stratégiques : dissuasion, connaissance et anticipation, prévention, intervention et protection. Rapportés aux espaces sous-marins, ces moyens sont les capacités qui concourent à la connaissance du milieu, au renseignement, à la détection, à l’action et bien sûr à la dissuasion dans sa composante sous-marine. DCNS, un des principaux acteurs du naval militaire (1) avec 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, y contribue largement au travers des constructions neuves (2) et du cycle de vie des bâtiments de combat (3).
La souveraineté est voulue par les autorités politiques et portée, entre autres, par l’outil de défense. Répondre aux besoins souverains de la France dans le domaine naval, et ce depuis bientôt quatre cents ans, constitue la raison d’être de DCNS et, au-delà, de la base industrielle et technologique de défense. Cette souveraineté repose en effet sur la disponibilité d’un outil industriel innovant et compétitif, apte à offrir aux armées les capacités nécessaires aujourd’hui et à préparer celles de demain. Elle est dans le temps long, car les programmes complexes, comme celui d’un nouveau sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire ou d’une frégate de premier rang, s’étalent sur quinze à vingt ans avant d’avoir un produit opérationnel, et se poursuivent tout au long du cycle de vie. Ce temps long favorise la continuité et la préservation d’une souveraineté partagée par toutes les composantes de la nation, politique, militaire, administrative et industrielle. DCNS comme les industriels associés sont partie de l’équipe France de la souveraineté.
Ce travail d’équipe de la souveraineté se traduit dans les programmes navals militaires par un objectif commun fondé sur la satisfaction des besoins nationaux : doter la Marine nationale, au regard du budget disponible, des meilleurs produits et services face aux menaces existantes et futures. Pour DCNS, et pour la maîtrise des espaces sous-marins, il s’agit surtout des capacités qui concourent à la lutte anti-sous-marine. Cette capacité couvre des moyens DCNS comme les sous-marins, les frégates de premier rang dédiées à la lutte anti-sous-marine (4) ou les torpilles, et s’inscrit dans un ensemble national ou interallié intégrant des systèmes d’informations et de commandement, et des moyens aériens (avions de patrouille maritime…). La satisfaction des besoins se décline au travers d’une imbrication étroite entre les acteurs industriels. Même si DCNS maîtrise l’ensemble du navire armé, c’est-à-dire la plateforme et le système de combat, d’autres acteurs industriels interviennent : les grands équipementiers (par exemple Thales, MBDA, Jeumont…), mais aussi une multitude d’autres fournisseurs. L’équipe France de la souveraineté est donc diverse et active sur son volet industriel. Ce travail d’équipe se retrouve aussi dans les relations utilisateur-industriel. Elles sont clés, car la bonne prise en compte du retour d’expérience de la Marine permet d’orienter la politique d’offre de produits et services, et d’investir dans la capitalisation des savoirs et des meilleures pratiques du marché. Elles sont aussi clés pour favoriser les bons investissements, notamment en R&D. Garder la supériorité technologique nécessite de rester intelligent et innovant, d’améliorer les capacités existantes ou d’ouvrir de nouvelles voies. Par exemple, les domaines suivants sont importants pour la maîtrise des espaces sous-marins : la discrétion acoustique des plateformes, la gestion de l’énergie, l’intégration des drones ou la cybersécurité. Garantir la disponibilité des capacités de la Marine est une attente forte de l’utilisateur et aussi un devoir pour l’industriel. DCNS doit assurer la maîtrise technique des produits sur toute leur durée de vie, soit sur plusieurs dizaines d’années pour un produit donné, et être capable de traiter les obsolescences et d’apporter les améliorations capacitaires nécessaires. Le record de jours de mer des sous-marins d’attaque sur une année, battu avec mille jours en 2016, réjouit l’utilisateur, mais aussi l’industriel. Enfin, offrir à la défense des produits ou services avec le meilleur rapport qualité/prix et une exécution maîtrisée des programmes est aussi le résultat d’un effort de productivité interne au sein de l’entreprise.
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