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  • Revue n° 808 Mars 2018
  • Les différences physiologiques homme-femme : quel impact sur l’aptitude physique au combat ?

Les différences physiologiques homme-femme : quel impact sur l’aptitude physique au combat ?

Nathalie Koulmann, Alexandra Malgoyre, « Les différences physiologiques homme-femme : quel impact sur l’aptitude physique au combat ?  » Revue n° 808 Mars 2018 - p. 81-84

Il existe des différences physiologiques homme-femme qui peuvent avoir des répercussions sur certaines aptitudes physiques précises, en particulier pour le port des charges lourdes. Toutefois, il faut considérer que les écarts de performance sont très variables et que des entraînements adaptés permettent de compenser des lacunes.

The Impact on Physical Aptitude for Combat of Physiological Differences Between Men and Women

The physiological differences between men and women lead to repercussions on certain physical aptitudes, and in particular the carriage of heavy weights. It must nevertheless be remembered that there are wide variations in such differences of performance and that appropriate training can compensate for them.

Des facteurs anthropométriques et physiologiques différencient les femmes des hommes, et ces facteurs agissent défavorablement dans la plupart des aspects de la performance physique au combat. Les femmes sont en moyenne plus petites, ont une masse maigre, c’est-à-dire une masse musculaire plus faible, en particulier au niveau des membres supérieurs (-33 à -50 %, contre -20 à -25 % au niveau des membres inférieurs) et une masse grasse supérieure (+10 %). Cela a des conséquences directes sur le développement de la force et de la puissance musculaires, puisque la force mesurée au niveau du haut du corps chez la femme serait de l’ordre de 40 à 60 % de celle mesurée chez l’homme, alors qu’au niveau des membres inférieurs elle serait en moyenne chez la femme de 70 à 75 % de celle mesurée chez l’homme (Roberts et al., 2016). Les niveaux d’aptitude physique aérobie sont plus faibles chez la femme, avec des consommations maximales d’oxygène en valeur absolue de l’ordre de 15 à 30 % inférieures à celles d’hommes modérément entraînés ; si ces valeurs sont exprimées par rapport à la masse corporelle, cette différence n’est plus que de 10 %.

Ces données correspondent à des moyennes dans les sous-populations d’hommes et de femmes, les écarts interindividuels étant eux-mêmes importants à l’intérieur de ces groupes. Ainsi, même si en moyenne les femmes sont globalement moins fortes que les hommes, il existe un certain recouvrement entre les populations, la femme la plus forte étant plus forte que l’homme le plus faible. Autre élément à prendre en considération, la capacité à maintenir un niveau de force ou de puissance sur des contractions répétées de faible intensité est plus importante pour la femme par rapport à l’homme ; mais lorsque cette intensité est supérieure ou égale à 80 % de l’intensité maximale, cette différence favorable pour la femme disparaît. Ces plus faibles aptitudes physiques aérobie et anaérobie mettent les femmes en situation défavorable lorsqu’il s’agit de réaliser des tâches militaires telles que lever ou transporter des charges lourdes, ou encore déplacer de telles charges sur de longues distances. Toutes les armées occidentales sont confrontées à la contrainte du port de charges, aggravé par le port des équipements de protection balistique. La charge portée n’est dans ces conditions pas proportionnelle à la masse des individus, mais liée à celle des équipements transportés. Ainsi, travaillant à un pourcentage supérieur de leurs capacités maximales pour réaliser les mêmes niveaux de performance que les hommes, les femmes se fatiguent plus vite et sont prédisposées à un risque plus important de blessures musculo-squelettiques liées à l’exercice.

L’analyse de la littérature montre de façon systématique une incidence des blessures plus importantes chez les jeunes recrues féminines par rapport à leurs confrères masculins, en particulier au cours de la formation initiale. Pendant la carrière professionnelle, cette différence persiste, que ce soit au cours de l’entraînement régulier ou lors des déploiements actifs. Des différences existent également dans le type de blessures observé, les femmes étant encore plus sujettes aux blessures des membres inférieurs que les hommes. De manière intéressante, il faut noter qu’un niveau élevé d’aptitude cardio-vasculaire (aptitude aérobie) permet de réduire, sans les annuler, les différences homme-femme dans l’incidence des blessures. Ce plus grand risque de blessures observé chez les femmes peut également être attribué à des différences anatomiques au niveau osseux ainsi qu’une plus grande laxité articulaire. La structure même des os longs chez la femme, plus fins que chez l’homme, pourrait au moins en partie expliquer le plus grand nombre de fractures dites de fatigue (fractures de stress pour les Anglo-Saxons), les différences hormonales ayant également leur part de responsabilité dans cette pathologie (Epstein et al., 2015). Les différences physiologiques avérées ne doivent pas faire oublier le rôle délétère des équipements mal adaptés à une morphologie différente entre hommes et femmes ; dans la plupart des cas, les équipementiers industriels ne se sont guère préoccupés d’adapter les effets aux caractéristiques morphologiques féminines. Or, un équipement mal adapté crée au minimum un inconfort et peut contribuer significativement à augmenter la charge mentale et physique de la tâche à réaliser, voire à accroître le risque de blessures.

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