La Marine dispose de centres experts qui contribuent directement au processus d’innovation opérationnelle : le Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (CEPA) et le Centre d’expertise des programmes navals (CEPN). S’appuyant sur une expertise « terrain », ces organismes permettent une meilleure réactivité pour conduire des programmes innovants, à condition que l’on lève certaines pesanteurs bureaucratiques.
CEPA et CEPN, au service de l’innovation opérationnelle dans la Marine
Centres of Expertise Serving Operational Innovation in the Navy
The Navy has two expert centres that contribute to the process of operational innovation: the CEPA (Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale) and the CEPN (Centre d’expertise des programmes navals). Both rely on experience gained in the field for greater reactivity in the conduct of innovative programmes, but the latter can only be achieved if some of the excessive bureaucracy is swept away.
Au sein de la Marine nationale, le Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (CEPA) et le Centre d’expertise des programmes navals (CEPN), centres experts des domaines aéromaritime et naval, tiennent une place essentielle pour introduire dans la Marine une boucle adaptative de temps court des moyens et des équipements, au plus proche des utilisateurs opérationnels. C’est en ce sens qu’ils sont catalyseurs d’innovation, à fin opérationnelle.
On a beaucoup écrit sur la génération Y et philosopher sur elle signifie qu’on n’en fait pas partie. Ces jeunes gens ont toujours connu les réseaux sociaux ; faites le test autour de vous, et ces jeunes trentenaires vous confirmeront tous une nouvelle façon d’aborder le monde professionnel : ils aiment percevoir la globalité des projets auxquels ils contribuent, échangent les informations de manière horizontale, cherchent leur épanouissement non plus dans la stabilité de l’emploi mais dans l’impression que toutes leurs compétences sont utilisées par l’entreprise et s’y développent. Ils s’accomplissent dans le défi du progrès individuel par l’enrichissement permanent de leurs connaissances.
La Marine ne se réduit pas à des bateaux et des aéronefs. C’est avant tout un équipage de 40 000 marins, pour une bonne part membres de cette génération Y. Ces marins ont les mêmes moteurs que les autres Français : ils veulent s’épanouir dans une structure professionnelle qui permet l’éclosion du meilleur d’eux-mêmes, sans que les processus ne brident les champs du possible. Et qui, si ce n’est les armées, tout particulièrement la Marine, ne possède pour ce faire depuis des siècles la culture de l’innovation ?
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