La Gendarmerie voit la part des femmes grandir au sein de l’institution avec 20,4 % de ses effectifs. Elles peuvent accéder à toutes les responsabilités, y compris en gendarmerie mobile. Il faut désormais poursuivre les efforts en permettant de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Féminisation de la Gendarmerie : entretenir la dynamique
Feminisation of the Gendarmerie: Maintaining Momentum
The proportion of women in the gendarmerie, now at 20.4 per cent, continues to increase. Women can now aspire to all functions of the service, including the mobile gendarmerie. Continued effort is needed to achieve better balance between professional and private life for female gendarmes.
Note préliminaire : Cet article est extrait des Conversations de Gouvieux, « Le monde militaire, un univers en évolution constante ? », organisées par le Centre d’étude et de prospective stratégique (CEPS) en partenariat avec Capgemini, qui ont eu lieu le 16 novembre 2018.
La stratégie volontariste mise en œuvre par la Gendarmerie pour intégrer des femmes dans ses effectifs, leur a permis d’accéder aux plus hautes responsabilités en trente-cinq ans. Pour autant, il est nécessaire de poursuivre les efforts et entretenir la dynamique.
Les femmes sont présentes en Gendarmerie sous statut civil depuis 1945 mais ce n’est qu’en 1972 qu’elles rejoignent ses rangs sous statut militaire, dans des emplois administratifs exclusivement. En 1983, les décrets portant statut particulier des officiers et des sous-officiers de Gendarmerie sont modifiés et autorisent l’accès des femmes, initialement dans la limite de 5 % des recrutements annuels. En 1998, les quotas sont supprimés et la part des femmes au sein de la Gendarmerie nationale ne cesse d’augmenter, atteignant 19 % en 2018 pour les femmes sous statut militaire et 20,4 % au niveau global.
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