Ce qui est aujourd’hui en question dans la thèse de Clausewitz, ce n’est pas la présence de la force ni son importance dans la politique, mais la nature de leur relation. Actuellement paralysée au niveau supérieur, nucléaire, la violence se répand sous diverses formes à l’intérieur des États. La distinction jadis classique de Hobbes entre l’état civil et l’état de nature, caractéristiques respectivement des rapports intra- et interétatiques, s’en trouve singulièrement compliquée. À partir de ces réflexions, voici un essai de prospective concernant les diverses manifestations de la violence et les régions du monde qu’elles peuvent affecter.
Texte paru pour la première fois dans le n° 306 de la RDN, en décembre 1971.