La Conférence d’Helsinki n’a-t-elle été que le « sommet » de la détente ? Ne sommes-nous pas maintenant engagés sur une pente menacée par les orages ? L’Europe, surtout dans sa partie méridionale, est en état d’instabilité politique. Le risque existe donc de la voir basculer du côté du communisme, apportant ainsi à l’Union soviétique, dont l’effort militaire ne se relâche pas, un avantage stratégique considérable. Comment les gouvernements occidentaux doivent-ils réagir ? L’auteur répond en mettant en garde contre les erreurs à ne pas commettre dans l’analyse de la situation et dans l’attitude à adopter à l’égard des forces de changement et face à la puissance militaire de l’Est.
Texte paru pour la première fois dans le n° 350 de la RDN, en décembre 1975.