Le Rafale est né sur le papier en 1976. En 1986, le démonstrateur Rafale A concrétisait une aventure industrielle puis opérationnelle exceptionnelle. Aujourd’hui, l’avion, appuyé par l’A330 MRTT, est un outil majeur contribuant à la souveraineté de la France et participant directement à l’économie du pays.
Le Rafale, un outil de souveraineté et de puissance au service de la France
The Rafale, an Instrument of Sovereignty and Power in the Service of France
On paper, Rafale was born in 1976. In 1986, the Rafale A demonstrator was the material start of an exceptional industrial and operational adventure. Today, with the support of the A330 MRTT, the aircraft is a major asset that contributes to French sovereignty and participates directly in the economy of the country.
Le 26 juillet 2016, s’éteignait dans sa 98e année celui que l’on peut considérer comme un des « pères » du Rafale : le général Claude Grigaut, chef d’état-major de l’Armée de l’air de 1972 à 1976.
C’est en 1976 que l’Armée de l’air arrête le cahier des charges d’un appareil de combat bimoteur et multirôle capable d’emporter une grande quantité d’armement. Ainsi, allait naître le chasseur à qui Marcel Dassault donnera en juin 1985 le nom de « Rafale », après l’échec d’un programme d’avion de combat européen.
La France souhaitait un chasseur polyvalent pouvant opérer à partir d’un porte-avions. Nos partenaires privilégiaient le choix d’un intercepteur pour contrer les chasseurs du pacte de Varsovie. Un autre désaccord concernait le moteur : la France voulait imposer son motoriste Snecma, les Britanniques Rolls-Royce. En août 1985, la rupture est consommée. La France décide de privilégier son besoin opérationnel et ses intérêts industriels : elle fera route seule avec le Rafale. Britanniques, Allemands, Italiens et Espagnols lanceront l’Eurofighter.
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