Tout le monde s’est illusionné sur Vladimir Poutine en croyant avec bonne foi sa bonne volonté. En fait, il a toujours agi comme un ancien agent du KGB, mû par une idéologie nationaliste et autoritaire, avec la nostalgie de l’Empire tant tsariste que soviétique. Le réveil est donc douloureux et inquiétant.
Des Russies pour des lanternes…
String up the Russkies…
Everyone has been deluded by Vladimir Putin, in good faith believing in his goodwill. In fact, he has always acted like a former KGB agent, driven by a nationalist and authoritarian ideology and nostalgia for empire, whether Tsarist or Soviet. This wake-up call is both painful and worrying.
L’Union européenne, jusqu’à présent, n’avait pas d’ennemis et savourait une longue paix. Soudain, le 24 février 2022, la guerre a fait irruption à ses portes. Durant vingt ans, une poignée d’experts intègres a pourtant tenté d’alerter sur le danger Poutine. Tandis que les poutinolâtres, eux, s’ingéniaient, contre vents et marées, à nous faire prendre « des Russies pour des lanternes ». Même en pleine guerre, certains s’obstinent encore alors qu’ils devraient faire profil bas. Surréaliste ! En dépit de ses menaces verbales, presque personne ne voulait croire que Vladimir Poutine attaquerait l’Ukraine. Pas même les Ukrainiens. Et pourtant…
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Aujourd’hui, Vladimir Poutine incarne la Russie sur la scène internationale. On le sait désormais, choisi par l’ex-KGB pour son indéfectible loyauté, il devait diriger le pays afin de ne pas le livrer au hasard d’élections libres. En échange, ce Président, qui revendique haut et fort son appartenance à la famille tchékiste (1), lui a donné une belle preuve de confiance en plaçant ses hommes aux postes clés du pouvoir et à la tête des fleurons de l’industrie russe.
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