Mirage 2000 – L’histoire dans l’Armée de l’air de 1974 à nos jours
Mirage 2000 – L’histoire dans l’Armée de l’air de 1974 à nos jours
Tout a commencé le 14 novembre 1972 lorsque Michel Debré, ministre de la Défense, signe le cahier de définition du programme de l’avion de combat du futur (ACF). La lettre de mission confiée à la société des avions Marcel Dassault donnera le Mirage 2000. Ce récit est signé Hervé Beaumont, expert avisé de l’histoire des forces nucléaires françaises, qui nous présente avec Mirage 2000 son quatrième ouvrage consacré aux avions d’armes de la firme de Saint-Cloud. La série fut inaugurée en 2005 par un brillant ouvrage sur le Mirage IV. Cette fois-ci, l’expertise de l’auteur se consacre au Mirage 2000.
Toutes les versions du Mirage 2000 qui ont volé sous cocardes tricolores sont décortiquées, équipement par équipement : défense aérienne (2000-C et Tiret-5), dissuasion (la version N, pour Nucléaire), assaut conventionnel (D, pour Diversifié), mais aussi les appareils dédiés aux essais en vol utilisés par la DGA. L’avion intègre alors de multiples innovations, toujours appréciées aujourd’hui : des commandes de vols électriques, des radars de pointe avant multimodes, un système intégré de guerre électronique imaginé dès la conception. Jusque dans les détails techniques les plus fins, ce travail méticuleux donne une grande place aux équipements : moteur, radar, avionique, nacelles en emports, et les armements, du missile stratégique ASMP-A (air-sol moyenne portée amélioré) aux nouvelles roquettes air-sol pour l’appui feu.
Au final, fidèle à la réputation des produits Dassault, le Mirage 2000 s’avère être un avion apte à intégrer de multiples évolutions et versions, jusqu’au programme actuel de modernisation des trois escadrons de Mirage 2000D consacré à l’appui air-sol dans les conflits asymétriques. Alors que le Rafale enregistre succès sur succès à l’international, cet ouvrage nous raconte un demi-siècle d’aviation militaire. Assurément, les Mirage 2000 de l’Armée de l’air et de l’espace n’ont pas encore tiré leur révérence. Effectuant son premier vol en 1978, le monomoteur supersonique de Dassault servira le pays jusqu’à l’horizon 2030. ♦