L’esprit de défense est essentiel à la cohésion nationale. Cela passe par une action collective entre les armées et l’Éducation nationale. Tout en respectant la liberté pédagogique des enseignants, il est important de renforcer les ressources disponibles avec les réservistes pour construire cet esprit de défense si nécessaire à la nation.
Armées, Éducation nationale, etc. : une dynamique collective pour l’esprit de défense
Armed Forces and Éducation Nationale: a Collective Dynamic Working for a Spirit of Defence
A spirit of defence is essential for national cohesion. It is achieved through joint action by the forces and éducation nationale—the state education system. Whilst acknowledging teachers’ pedagogical freedom, it is nevertheless important to boost available resources with reservists in order to build the spirit of defence that is so necessary to the nation.
Les liens entre la défense et l’éducation nationale sont importants et nombreux, mais leur efficacité pour insuffler l’esprit de défense et la connaissance des Armées est dépendante de la « liberté pédagogique » des enseignants animée par l’initiative individuelle et de la capacité des Armées à susciter ces initiatives et à y répondre.
Un immense public à intéresser, former, éclairer
Ces liens sont importants parce que l’éducation nationale est un immense corps institutionnel (1 145 300 personnes dont 870 900 enseignants ; 12 875 650 élèves et apprentis pour les premier et second degrés (1)). À ces chiffres, il faut ajouter l’enseignement supérieur (90 900 enseignants (2) et 2,7 millions d’étudiants (3)) et l’agriculture (190 000 étudiants). Ces trois institutions sont les creusets dans lequel se construisent les personnalités politiques (4) des citoyens et donc le visage de la France du futur, et sa perception de son armée. Ces liens sont formellement solides et peuvent déboucher sur de nombreuses coopérations.
Les piliers en sont le protocole interministériel du 20 mai 2016 (5) avec l’éducation nationale et le protocole du 20 avril 2012 (6) avec l’enseignement supérieur. Deux documents exhaustifs dans lesquels sont répertoriés les objectifs à atteindre (7), les acteurs concernés et les actions à entreprendre. S’y rajoutent les textes d’application du Service national universel (SNU), étape finale du « Parcours citoyen » dont le maître d’œuvre est aussi l’éducation nationale. Parcours citoyen (8) qui inclut, rappelons-le, un volet « éducation à la défense ».
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