La guerre a subi progressivement une réduction de son fondement juridique. Devenu en 1945 illicite par principe, l’affrontement armé entre États obéit à des règles tendant à limiter le recours et l’usage de la force par les mécanismes de sécurité collective prévus par les organisations internationales. Loin d’avoir disparu, à l’entrée dans le XXIe siècle, la guerre peut aussi être contrée par l’ingérence humanitaire dans les conflits internes et la justice internationale pour juger les crimes de guerre ou contre l’humanité. Porteurs de tous les espoirs de la mondialisation, le droit international demeure le facteur principal d’une organisation sociale assurant la coexistence entre les États et la satisfaction des intérêts communs de l’humanité.