C'est à l'aune de ses résultats concrets que sera jugée la signification véritable de la politique européenne de sécurité et de défense. Ces résultats sont à attendre au cours des prochaines années, écrit le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja. L'Union européenne et ses États-membres doivent redoubler d'efforts pour que les capacités de gestion des crises de l'Union prennent un tour opérationnel. Il importe aussi, parallèlement aux objectifs militaires, de développer la gestion civile des crises, chantier où il y a beaucoup à faire.
Sécurité et défense (le point de vue finlandais sur la PECSD)
C’est avec pragmatisme et dans la logique de sa politique européenne que la Finlande aborde le développement et la mise en œuvre de la politique européenne commune de sécurité et de défense (PECSD).
Depuis son adhésion, la Finlande s’est employée à renforcer les capacités de l’Union pour consolider la paix, la sécurité et la stabilité en Europe et, de manière plus générale, dans le monde. Sa participation active, de concert avec les autres États-membres, aux travaux visant à doter l’Union de capacités de gestion des crises épaule les objectifs nationaux et internationaux de la Finlande en matière de sécurité. L’appartenance à l’Union européenne constitue l’un des facteurs fondamentaux de la politique de sécurité de notre pays.
Les résultats de Nice
Le « paquet » PECSD entériné par le Conseil européen de Nice, lequel portait sur la mise en place d’une force de réaction rapide, de nouveaux organes politiques et militaires, les rapports de coopération avec l’Otan et les pays tiers, ainsi que le développement de la gestion civile des crises, marque une nouvelle phase dans le développement de la politique étrangère et de sécurité commune (Pesc). Le rôle international de l’Union s’en voit en même temps renforcé.
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