Au cours des dernières années, les termes « impasse », « blocage » ou « crise » étaient régulièrement employés lorsqu'on évoquait le « processus » de paix au Proche-Orient. Or, les événements survenus récemment dans les territoires palestiniens allaient introduire un élément nouveau. Des voix s'élevaient évoquant la fin d'un « processus », maintenu jusqu'alors tant bien que mal, tandis que d'autres soulignaient le besoin de trouver de nouveaux mécanismes plus adéquats. Des conditions avaient été émises de part et d'autre pour la reprise des négociations gelées tandis que la violence faisait rage en Terre sainte. Comment peut-on expliquer les hésitations à voir les choses comme elles se présentaient ? Le « processus », tel qu'il était conçu au départ, pouvait-il conduire à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens ? Comment les choses en étaient-elles arrivées jusque-là ? Quelles sont les perspectives avec la démission du Premier ministre israélien, Ehoud Barak, et l'organisation d'élections législatives anticipées en Israël ?