In a context of a necessary adaptation to a new international environment, defence strategies had to move forward. Armament companies, under the stress of a more agressive competition due to the decreasing defence budgets, had to be deeply restructured as well. Force projection in particular and the essential aeronautical means for achieving new staff requirements expressed by eight european countries, gave the opportunity to break a new ground in the traditional way used for armament programs. Beyond the unusual presence of Russia and Ukrainia in the response to invitation to tender to the benefit of Nato countries, new military business of Airbus company is granted by A400M proposal which technology is based on decades of civilian drills and experiences. The political decision which has been taken on the european tender is based on cost considerations, industrial restructurations and willingness to set up in the future an european defence using european equipments.
L’aviation de transport militaire, comme les autres grands commandements opérationnels, doit se préoccuper du remplacement de ses matériels en service bien avant leur fin de vie, pour assurer la pérennité de ses missions. Depuis son premier vol en 1963, le C160 Transall, fruit d’une coopération franco-allemande, a rendu des services considérables. La France l’a mis en œuvre partout dans le monde, et souvent dans un environnement rude pour les équipages et les matériels. Cet appareil avait pris la suite de son illustre prédécesseur, le Nord 2501, déjà lancé en coopération franco-allemande et dont les performances ne lui permettaient plus de répondre aux besoins opérationnels des forces aériennes. Aujourd’hui, l’âge, la fatigue, l’usure mais aussi une nécessaire adaptation au nouvel environnement, demandent des capacités de transport nouvelles, et exigent le remplacement des Transall de première génération.
Le débat passionné auquel nous assistons depuis de longues années autour de l’avion de transport futur (ATF), met en évidence, s’il en était besoin, la prise de conscience quasi générale de la nécessité de disposer de capacités de déploiement et de projection de forces importantes parmi lesquelles le transport aérien militaire joue un rôle de tout premier plan.
En parallèle de la relance en 1982 d’une nouvelle tranche de Transall puis de la rénovation en 1993 de l’ancienne génération, les industriels se sont préoccupés très en amont de la nécessaire problématique du remplacement à terme des flottes en service. La recherche de coopérations internationales aussi bien à l’Ouest qu’à l’Est, était déjà profondément ancrée dans les esprits. C’est ainsi qu’en 1977, c’est-à-dire il y a près d’un quart de siècle, l’Aerospatiale et Lockheed-Martin ont signé un accord de coopération visant à définir l’architecture d’un avion de transport futur. En 1982, MBB et BAe les rejoignaient sur les bases d’un accord Fima (Futur International Military Airlifter), suivis en 1987 d’Aeritalia et de Casa, et enfin en 1992 de Flabel (Belgique), TAI (Turquie), OGMA (Portugal). Cette même année, des premiers contacts avec Antonov ont été établis.
Historique
Le besoin des états-majors
Les appels d’offres
Les réponses
L’A400M
Les autres solutions
Américaines…
…ou russo-ukrainienne
Les décisions récentes
A400M, AA, transport aérien