Plus qu'un discours sur l'état de l'Union, l'intervention présidentielle du 29 janvier est un discours de guerre et de mobilisation. Si le ton peut surprendre, il reste dans la veine de la rhétorique traditionnelle américaine, en amorçant cependant une évolution majeure : l'exécutif américain se donne désormais la possibilité de frapper militairement de manière préventive.
Le discours de G. W. Bush annonce un effort financier important pour les forces armées, ce que reflète le projet présidentiel de budget proposé au Congrès ; sans être véritablement un budget de changement, il marque la première étape importante d'un accroissement considérable des dépenses américaines de défense, planifié sur plusieurs années.