Le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2003-2008 présenté en septembre 2002 par le gouvernement est intéressant à bien des égards : il affiche, en particulier, une augmentation certaine des crédits militaires et il prend en compte le besoin des armées à une plus grande disponibilité opérationnelle. Toutefois, il souffle « le chaud et le froid ». Il traduit des ambiguïtés tant à l'égard du budget de la défense que de la construction européenne en matière de défense. Cela devrait inciter la représentation nationale à une certaine vigilance dans la surveillance de l'exécution des engagements affichés.