Les résultats globaux de l’industrie aéronautique et spatiale française pour 2002 ont marqué un léger recul par rapport à l’année précédente, mais sont en fait très différents selon les secteurs d’activités, civils ou militaires.
L'industrie aéronautique et spatiale française conserve ses atouts malgré la période difficile
Les résultats globaux de l’industrie aéronautique et spatiale française pour 2002 ont marqué un léger recul par rapport à l’année précédente, mais sont en fait très différents selon les secteurs d’activité, civils ou militaires.
Le chiffre d’affaires global non consolidé s’est élevé à 24,6 Mds€, soit une baisse de 2 % par rapport à 2001 (25 Mds€). Alors que le secteur civil marque un repli de 5 % (- 10 % en national et - 3 % à l’exportation), le secteur militaire affiche, lui, une hausse de 9 % (+ 12 % en national et + 2 % à l’exportation). Malgré une légère augmentation de leur part relative dans le CA global, de 23 % en 2001 à 27 % en 2002, les « bons » résultats du secteur militaire ne compensent pas la baisse des activités sur le marché civil. Ces dernières, après avoir progressé de 125 % en valeur de 1995 à 2001, subissent de plein fouet l’effondrement du trafic aérien, amorcé avant les événements du 11 septembre 2001, et qui ne cesse de s’aggraver depuis.
Forte baisse des commandes
Largement aussi significatif que le chiffre d’affaires, le montant des commandes reçues pendant l’année, en diminution substantielle, reflète de façon plus grave la difficulté du contexte général actuel. Ce sont en effet les commandes enregistrées qui déterminent le niveau des activités à venir.
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