Poser le problème de la paix et de la guerre au XXIe siècle, c'est poser celui des nouvelles formes de régulation et de violence. Les aborder ensemble c'est chercher leurs liens profonds. Les approfondir, c'est se demander si lutte contre la prolifération et hyperterrorisme n'ont pas maille à partir. Une relecture des efforts faits pour barrer l'accès des armes de supériorité stratégique à tout nouvel acteur révèle le caractère potentiellement déstabilisant de cette entreprise. La thèse qui suit met en évidence un processus vicieux qui a sa part de responsabilité dans le recours au terrorisme comme instrument de la guerre au XXIe siècle.