Dans cet article, l'auteur rappelle que le changement ne se décrète pas, pas davantage qu'il ne se greffe sur une institution insuffisamment préparée. La réforme de l'État ne saurait échapper à cette règle.
Réformer l'État, c'est ouvrir progressivement l'administration à la culture d'entreprise, c'est-à-dire à la recherche de la performance sous contraintes de coûts. Le changement se prépare en favorisant la plasticité de l'organisation, ce qui peut impliquer l'acceptation d'un certain désordre.