Armée de terre - Le dispositif d'audit en organisation au sein de l'Armée de terre, le Corat
En 1916, Henri Fayol (1), un des inspirateurs des théories contemporaines de gestion d’entreprise, considérait le contrôle comme l’un des cinq piliers du « commandement », ce qu’aujourd’hui on appelle le management. L’audit interne s’inscrit dans l’exercice du contrôle puisqu’il est un des instruments du pilotage au même titre que les fonctions d’inspection et de contrôle de gestion. « Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu’elles ne surgissent » conseille Sun Tzu (2). Obéissant à ce précepte, l’audit interne s’est donné pour vocation de constater le passé, d’accompagner les changements en cours et d’anticiper les risques futurs.
Créé en 1993, le Conseil en organisation de l’Armée de terre (Corat) a contribué par son expertise à l’optimisation du fonctionnement général de l’Armée de terre. À ce titre, il a été un des éléments d’appui majeurs de la refondation, entre 1997 et 2000, puisqu’il a été chargé de l’élaboration de la Charte de l’Armée de terre puis du document fondateur de l’Organisation générale de l’Armée de terre (Ogat).
Malgré l’achèvement de cette réorganisation, la pertinence de la fonction d’audit interne est indiscutable car, dans le cadre de la modernisation de l’État et de la Lolf (3), l’Armée de terre a plus que jamais une obligation de résultat en termes de management et de fonctionnement. Le Corat, par son expertise et son professionnalisme, constitue un atout pour accompagner sereinement ces évolutions.
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