L'ensemble des travaux préparatoires à la future loi portant statut général des militaires semble indiquer que les questions de fond non techniques en général, et la question de l'expression individuelle des militaires en particulier, subiront peu de changements, exception faite de la suppression de l'autorisation préalable. Or trente ans d'application du statut de 1972 ont produit nombre d'effets néfastes, notamment sur le lien armée-nation, auquel il conviendrait de remédier au plus tôt par la voie législative, même si une expression forte et intelligible des militaires ne se décrète pas.