Ci-après, ont été actualisées et développées les analyses de la géopolitique de l’énergie que la Revue française de géopolitique avait rassemblées dans sa dernière livraison. À cette fin, on a d’abord examiné successivement les politiques actuelles des différents acteurs étatiques ou géographiques en tant que fournisseurs ou consommateurs de l’énergie d’origine pétrolière. Ensuite, on a analysé les problèmes politiques que posent, d’une part les transferts de cette énergie pétrolière par voie terrestre et maritime, et d’autre part ceux spécifiques à l’énergie nucléaire. Pour finir, on s’est permis une réflexion personnelle.
Parmi les livres - La géopolitique de l'énergie
Alors que « flambe » le prix du pétrole et que le « chaos » se développe au Moyen-Orient où sont situés plus des trois quarts des réserves « prouvées » de cette principale source d’énergie, le sujet qu’a traité cette année la Revue française de géopolitique (1) sous la direction d’Aymeric Chauprade, est d’une particulière actualité « stratégique » et ne peut donc qu’intéresser les lecteurs de la revue Défense Nationale. Comme il ne peut être question de tenter de résumer à leur intention les 336 pages de cette livraison, à laquelle quinze auteurs ont apporté leur contribution, nous allons opérer par « coups de projecteur » à travers ses quinze chapitres, en adoptant notre propre plan et en y ajoutant nos remarques personnelles.
DONNÉES DE BASE
Rappelons, comme l’a fait dans l’introduction Jean-Pierre Favennec de l’Institut français du pétrole (IFP), les données de base de cette géopolitique si particulière.
Les besoins actuels d’énergie de notre planète sont considérables (annuellement 10 Mds d’équivalent pétrole) et en rapide accroissement (10 % tous les cinq ans). Ils sont couverts comme suit : 40 % par le pétrole, 25 % par le gaz naturel, 25 % par le charbon, et le reste par l’hydraulique et le nucléaire.
Il reste 95 % de l'article à lire
Plan de l'article