Devant l’impossibilité de construire une Europe politique à vingt-cinq et face à la politique étrangère des États-Unis, l’heure de vérité sonne pour l’Europe. Deux alternatives s’offrent à elle : l’Europe-Puissance passant par un noyau dur « carolingien » ou l’Europe-Marché, zone de libre-échange sous protectorat stratégique d’un tiers. Pour l’Europe-Puissance, la relance par un noyau dur et la coopération entre l’Union européenne et la Russie vont de pair et doivent converger vers la maîtrise des technologies de souveraineté.