Menacées par un ennemi qu’elles se refusent à reconnaître, les démocraties européennes semblent se complaire dans une douce insouciance qui n’est pas sans analogie avec la situation qui prévalait dans les années 30 face à la montée du nazisme. Le totalitarisme n’est pas mort, il a désormais pris l’apparence de l’islamisme révolutionnaire. Comme le souligne dans son dernier livre Elie Barnavi, auquel cet article fait écho, les démocraties devront trouver dans leurs propres valeurs les ressources leur permettant de triompher du combat qui s’annonce.