Le commerce international d’armes se situe-t-il au-dessus de la Loi ? En décidant de mettre fin à une enquête majeure impliquant BAE Systems, dans une affaire de corruption présumée concernant le « contrat du siècle » Al Yamamah de livraison d’avions à l’Arabie Saoudite, les autorités britanniques ont soutenu qu’il a été « nécessaire de mettre en balance le besoin de maintenir l’état de droit d’une part et l’intérêt public plus large d’autre part ». Sur fond de menaces saoudiennes d’arrêter la coopération contre Al-Qaïda et d’annuler de nouveaux contrats juteux, cette décision semble fragiliser les efforts internationaux de lutte contre la corruption.
L'arrêt de l'enquête sur BAE Systems et la lutte internationale contre la corruption
The halting of the BAE Systems inquiry and the international fight against corruption
Is the international arms trade above the law? By deciding to put a stop to a major investigation implicating BAE Systems in a major corruption scandal concerning the Al Yamamah ‘Contract of the Century’ for the sale of aircraft to Saudi Arabia, the British authorities maintained that it was necessary to ‘. . . balance the need to maintain a state of law on the one hand, and the larger public interest on the other’. Against a background of Saudi threats to end cooperation against al-Qaeda and to cancel new and juicy contracts, this decision appears to weaken international efforts to fight corruption.