Le retour de la Chine sur la scène africaine, préfigure-t-elle une participation croissante de celle-ci au développement et à la sécurité sur ce continent ? Cette nouvelle donne et cette incertitude sont loin de reléguer la France et l’Union européenne à un simple rôle historique passé, notamment dans le domaine de la sécurité. Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense, a officiellement suggéré le 20 juin 2006, en recevant M. Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, que la France était prête à apporter son aide à la création d’une Force de gendarmerie africaine, en liaison avec le programme Recamp, à l’image de la Force de gendarmerie européenne maintenant opérationnelle. Un tel objectif doit être mis en œuvre sur un plan régional et dans le sillage des Forces africaines en attentes (FAA), en cohérence avec l’architecture du maintien de la paix en construction en Afrique.
Plaidoyer pour la création de forces de gendarmerie africaines
The case for the creation of African gendarmerie forces
Does the re-emergence of China onto the African stage herald an upsurge in its participation in the continent’s development and security? This new and uncertain situation has certainly not relegated France and the European Union to a mere outmoded and historic role, especially in the security field. Michèle Alliot-Marie, then Minister of Defence, officially suggested on 20 June 2006, when welcoming UN Secretary General Kofi Annan, that France was ready to provide aid for the formation of an African Gendarmerie Force, in liaison with the RECAMP programme, taking as a model the European Gendarmerie Force that is now operational. Such a goal must be implemented at a regional level and in the wake of the African Standby Forces (ASF), and in parallel with the peacekeeping architecture that is being created in Africa.