De facture assez terne, le dernier discours sur l’état de l’Union (28 janvier 2008) de George Bush ne présente pas de grandes innovations. La première partie de son discours portait sur des questions de politique intérieure. La « guerre contre la terreur » est abordée dans un second temps : d’ordre idéologique, enjeu de toute une génération, les États-Unis ne peuvent se permettre de perdre cette guerre. La nécessité de poursuivre les actions engagées en faveur de la liberté est le seul moyen de préserver « la sécurité des États-Unis et la paix dans le monde ». L’amélioration sécuritaire en Irak, promesse d’un succès dans ce conflit, demande de poursuivre ses sacrifices et ses efforts. Il incombe au Congrès d’assumer sa part de responsabilité en soutenant l’action du gouvernement, notamment en ce qui concerne le financement de la guerre. Enfin, le discours du président Bush est demeuré, comme dans le passé, très dur à l’égard du régime de Téhéran, accusé d’incarner « les forces de l’extrémisme ».