Plusieurs signes montrent que l’Amérique veut une Union transatlantique. Les termes du contrat sont renouvelés. Rompant avec la vieille position uniquement otanienne, les États-Unis semblent accepter la position « bruxelliste » suggérée par M. Sarkozy : à la fois l’Otan et une Europe autonome de la défense. C’est un bouleversement radical qui est ainsi à l’œuvre. S’il est peu probable qu’il sera visible dès Bucarest, il devrait toutefois modifier en profondeur les relations transatlantiques dans les quinze mois à venir.
La nouvelle ligne américaine : oui à l'Europe de la défense
The new American line: yes to an European defence identity
There are several indications that America wants a transatlantic union. The terms of the deal have been re-shaped. Breaking with the old ‘NATO only’ position, the United States seems to be accepting the ‘Brusselist’ concept suggested by Mr Sarkozy: both NATO and an autonomous European defence identity. So a radical change is under way. Although unlikely to be visible from Bucharest, it should profoundly modify transatlantic relations in the next 15 months.