Depuis cinq ans, les économies occidentales sont confrontées à une augmentation des cours du pétrole. L’instabilité politique au Moyen-Orient, les mouvements sociaux au Nigeria, ou les nationalisations entreprises par Hugo Chavez alimentent la crainte d’une pénurie. Cette crise pétrolière est fréquemment présentée comme la conséquence du décollage industriel de la Chine et de l’Inde. Comme souvent en Europe, pour expliquer nos propres difficultés économiques, la Chine et dans une moindre mesure l’Inde font figure de « coupable idéal »; mais qu’en est-il réellement ?
Crise pétrolière : la Chine, coupable idéal
The oil crisis: China, the perfect scapegoat
The Western economies have been confronted with rising oil prices for the past five years. Political instability in the Middle East, social unrest in Nigeria and Hugo Chávez’s nationalisations all reinforce our dread of a shortage. This oil crisis is often presented as the consequence of the rapid industrialisation of India and China. As so often in Europe, we try to explain our own difficulties by transforming China (and to a lesser extent, India) into the perfect scapegoat; but what is the reality?